Wednesday, August 17, 2011

春香伝 Chunhyangjeon (춘향전, 春香傳)  in franch

http://news.donga.com/3//20080823/8621471/1

the book is that Chunhyangjeon ‘(Printemps Parfume)'translated in Franch 1892
1892年フランスで翻訳出版された春香伝(チュニャンジョン)‘(Printemps Parfume)’





116년전 ‘불어판 춘향전’ 원본 찾았다

기사입력 2008-08-23 03:02:00 기사수정 2009-09-24 08:59:44

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1892년 프랑스에서 번역 출판된 춘향전 ‘향기로운 봄(Printemps Parfum´e)’의 첫 표지. 한국 최초의 프랑스 유학생 홍종우가 번역에 참가한 책으로 미하일 포킨의 발레 ‘사랑의 시련’ 등을 통해 세계에 춘향전을 알리는 데 큰 역할을 했다. 사진 제공 김승열 씨
임플란트 하지말고, 재생하세요! 부부관계 오래하면 뭐해..얇은데..

연극평론가 김승열씨 佛서 발견



116년 전 유럽에 처음으로 ‘춘향전’을 소개했던 프랑스어 번역판 ‘향기로운 봄(春香·Printemps Parfum´e)’ 원본이 발견됐다.

‘향기로운 봄’은 한국 최초의 프랑스 유학생이었던 홍종우(1854∼1913)와 프랑스에서 작가 J H 로니가 협력해 번역한 것으로 1892년 ‘기욤 총서’의 한 권으로 발간됐다.

1936년 몬테카를로에서 춘향전을 각색한 발레 ‘사랑의 시련’을 초연한 러시아 안무가 미하일 포킨(1880∼1942)은 작품을 구상하면서 이 책을 무용 대본의 토대로 삼았다. ‘사랑의 시련’은 2006년 국립발레단에 의해 70년 만에 복원돼 재공연됐다.

‘사랑의 시련’의 초연 자료를 다수 발굴한 연극평론가 김승열(프랑스 파리 제8대학 공연예술학 박사과정) 씨는 21일 “미하일 포킨과 야수파 화가 앙드레 드랭이 만들었던 발레 ‘사랑의 시련’에 대한 박사논문을 집필하다 최초의 프랑스어판 춘향전 ‘향기로운 봄’을 최근 프랑스 고서점에서 찾아냈다”고 밝혔다.

이 책은 그동안 국내 학계에서 복사본으로 연구된 사례는 있지만 원본은 희귀본이나 다름없다.

프랑스어 버전의 ‘향기로운 봄’은 원래 춘향전과 다른 점도 많다. 춘향은 기생이 아닌 서민의 딸로 나오고 월매도 나오지 않는다. 광한루에서 그네를 타고 있는 춘향에게 반한 이몽룡은 여장(女裝)을 한 채 춘향에게 접근하고, 옥으로 찾아간 이몽룡이 창살 사이로 두 손을 벌려 춘향과 키스를 하는 장면도 나온다.

“여장을 한 이도령을 만나 즐겁게 논 춘향은 그를 ‘사또의 딸’이라고 확신한다. 이도령과 헤어지고 늦게 집에 들어와 춘향은 피곤해 잠에 빠져든다. 춘향은 용이 자신의 몸을 휘감는 꿈을 꾼다….”(본문 중에서)


동서양 넘나드는 묘사 프랑스어판 춘향전에는 그네를 타는 서양 여인으로 묘사된 춘향(왼쪽), 거지 차림으로 옥에 갇힌 춘향을 바라보는 이도령 등 등장인물을 동서양의 다양한 복색으로 표현한 삽화가 등장한다. 사진 제공 김승열 씨

김승열 씨는 “춘향이 이도령을 처음 만난 날 밤에 ‘용이 몸을 휘감는 꿈을 꾼다’는 이도령의 원래 이름을 빗대어 몽룡(夢龍)이 ‘꿈속의 용’이라는 것을 암시한다”며 “포킨이 안무한 발레 ‘사랑의 시련’에서도 춘향에게 금은보화로 구애하는 서양대사(변사또를 각색한 인물)를 이도령이 용으로 변장해 응징하는 장면이 나온다”고 말했다.

그는 “이도령의 정체성을 ‘용’으로 해석하고, ‘사또’라는 직함을 ‘만다린(중국 관리의 직함’)으로 번역했다”며 “‘사또의 딸’ 등 다른 책에서는 나오지 않는 표현들이 자주 겹치는 것을 볼 때 ‘향기로운 봄’은 포킨 발레에 커다란 영향을 끼친 것으로 보인다”고 말했다.

작가인 로니는 ‘향기로운 봄’ 서문에 “조선의 고위 관리인 홍종우가 이 이야기를 소개해줬고 우리는 그에게 깊은 감사를 드린다”고 썼다. 로니는 또 ‘금준미주천인혈(金樽美酒千人血)’로 시작되는 어사 이몽룡의 시를 ‘전원시’로 규정하며 “이 이야기 속에서 변사또를 비롯한 악인들이 아무도 죽지 않는다는 사실에 큰 충격을 받았다”고 말했다.

김 씨는 “포킨은 서양의 비극에는 주인공들이 죽는 경우가 많은데 ‘춘향전’은 그렇지 않다는 사실을 낯설게 여긴 것 같다. 그래서 ‘사랑의 시련’을 원숭이 춤이 등장하는 등 밝고 익살스러운 발레로 만든 것으로 보인다”고 말했다.



http://ask.nate.com/qna/view.html?n=7779381



http://www.notesdumontroyal.com/note/16.txt

« Le Chant de la fidèle Chunhyang »
éd. Zulma, Paris

Il s’agit d’une traduction par MM. Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet du « Chunhyangjeon »[1. En coréen « 춘향전 ». Autrefois transcrit « Tchyoun hyang tjyen », « Tchoun-hyang-djun », « Choon hyang jyn », « Chun hyang chun », « Chun-hyang-jun », « Ch’unhyang chŏn » ou « Ch’unhyangjŏn ».] (XVIIIᵉ siècle), roman fort célèbre en Corée et chanté dans les réjouissances populaires. Il traite de l’amour entre Chunhyang[2. Ce nom veut dire en coréen « parfum de printemps ».], fille d’une ancienne courtisane, et Mongryong[3. Ce nom veut dire en coréen « rêve de dragon ».], fils d’un noble gouverneur. Au moment où les fleurs commençaient à s’épanouir, le jeune Mongryong était occupé à lire dans la bibliothèque de son père ; ayant interrompu son travail pour se promener, il vit la jeune Chunhyang qui faisait de la balançoire : « Elle saisit la corde de ses délicates mains, monta sur la planche et s’envola… Vue de face, elle était l’hirondelle qui plonge pour attraper au vol un pétale de fleur de pêcher qui glisse sur le sol. De dos, elle semblait un papillon multicolore qui s’éloigne à la recherche de sa compagne »[4. p. 25.]. Mongryong tomba aussitôt amoureux d’elle et elle de lui. À cause de la différence dans leur condition et dans leur fortune, ils s’épousèrent en cachette. Sur ces entrefaites, le père de Mongryong fut appelé à la capitale, où son fils fut obligé de le suivre, pour y passer les concours de fonctionnaire. Leur successeur, gouverneur « brutal et emporté »[5. p. 81.], voulut acheter les faveurs de Chunhyang, et, devant ses refus réitérés, il la fit torturer et emprisonner. Je ne dirai rien de la fin de l’histoire, sinon qu’elle est heureuse.

Tableau par ~Fyra

Le succès du « Chun-hyang-jeon » lui vient de ce qu’il caricaturait fort bien la vie corrompue des gouverneurs, et de ce qu’il osait parler tout haut d’amour en cette Corée où les jeunes cœurs étouffaient sous le poids de l’autorité familiale. Certes, je l’avoue : l’intrigue est naïve, les caractères sont vieillis, le style est maladroit ; mais, sous tout cela, on sent l’âme des grands poètes du peuple. Leurs sentiments bons et purs ont passé à travers cette œuvre ; ils l’ont vivifiée autrefois ; ils la soutiennent encore aujourd’hui, car le chant de la fidèle Chunhyang continue d’être représenté. Dans la ville de Namwon, qui est celle de la jeune héroïne, se tient chaque année un festival où rivalisent les meilleurs chanteurs et chanteuses : « On raconte que certains… afin de donner à leur voix la perfection de l’expressivité… vont jusqu’à cracher du sang »[6. Mee-jeong Lee, « Le Pansori : un art lyrique coréen ».] devant un public qui les paie amplement en applaudissements.

Il n’existe pas moins de deux traductions françaises du « Chunhyangjeon », mais s’il fallait n’en choisir qu’une seule, je choisirais celle de MM. Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet.

« À Hanyang, à la même époque, vivait un [noble] qui avait nom Yi Han-lim. La famille Yi, descendante d’un ministre connu pour sa loyauté, figurait parmi les plus célèbres de ce temps. Un jour, Sa Majesté demanda à consulter le registre de Ses sujets les plus loyaux et les plus dévoués à leurs parents, dans l’intention de nommer certains d’entre eux aux postes de gouverneurs des provinces. Elle nomma Yi Han-lim, d’abord, premier magistrat de Kwachon, puis de Kunsan, et plus tard, gouverneur provincial à Namwon. Yi Han-lim fit une profonde révérence pour marquer sa gratitude et se retira du palais royal. Une fois en poste à Namwon, il mit en place une administration modèle. Nulle part il n’y eut d’incident ou de plainte. Les gens ne regrettaient qu’une chose : qu’il ne fût pas venu plus tôt.

Heureuse époque
Où régnait la paix ;
On entendait les enfants
Chanter dans la rue.

…Le gouverneur avait un fils, âgé de deux fois huit ans, qui, par la taille et la beauté, égalait Tou Mok, le poète chinois. Son cœur était aussi magnanime que la vaste mer, sa sagesse aussi profonde. Il maniait la langue à la manière de Yi Bæk, sa calligraphie valait celle de Wang Hui-ji. »
— Traduction de MM. Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, à partir d’une édition littéraire

« Autrefois vivait dans la province de Tjyen-lato, dans la ville de Kam-Hyong, un mandarin nommé I-Teung qui avait un fils, I-Toreng, âgé de seize ans. I-Toreng était parmi les plus habiles lettrés de son pays et il grandissait tous les jours dans l’étude. »
— Traduction de Joseph-Henri Rosny[7. Pseudonyme des frères Boex.] et Hong Tjyong-ou[8. Aujourd’hui transcrit Hong Chong-u.] (XIXᵉ siècle), à partir d’une édition populaire

Bibliographie succincte en langue française
Maurice Courant, « Bibliographie coréenne : tableau littéraire de la Corée, contenant la nomenclature des ouvrages publiés dans ce pays jusqu’en 1890 ainsi que la description et l’analyse détaillées des principaux d’entre ces ouvrages », vol. 1 (XIXᵉ siècle) [Taille : 20,8 Mo]
http://www.notesdumontroyal.com/document/16r1.pdf
Mee-jeong Lee, « Le Pansori : un art lyrique coréen » (éd. G.-P. Maisonneuve et Larose, Paris)
Li Long Tsi, « Littérature coréenne » dans « Histoire des littératures. Tome I », p. 1305-1317 (éd. Gallimard, coll. Encyclopédie de la Pléiade, Paris).

amour, Choi Mikyung, Corée, coréen, Jean-Noël Juttet
Notes du Mont-Royal © 2010-2012

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